Catégorie : Voyager

  • À la découverte de l’abbaye de Villers

    À la découverte de l’abbaye de Villers

    Si tu lis ces lignes, c’est probablement parce que tu te demandes (comme je l’ai fait avant toi) si ça vaut vraiment le coup de se déplacer jusqu’à Villers-la-Ville pour aller contempler les ruines d’une vieille abbaye cistercienne plantée au milieu d’un bois.

    Le fait de savoir qu’il s’agissait d’un Pôle Culturel classé Patrimoine exceptionnel de Wallonie ne me disait pas grand chose sur l’intérêt qu’il susciterait chez moi. Et pour l’aspect historique et éducatif, soyons honnêtes, un petit coup de Google suffit.

    En réalité, je doute que je l’aurais si vite considéré si on ne me l’avait pas si vivement recommandé.

    Alors aujourd’hui, je te raconte cette promenade insolite à travers les ruines d’une abbaye qui célèbre à sa manière l’architecture et invite à une petite réflexion sur le temps, l’histoire et la disparition de ce qui nous semble parfois être d’une solidité inébranlable.

    Abbaye de Villers

    Informations pratiques

    Le site est très accessible (si tu es véhiculé). Il se trouve à une très grosse demi-heure (maximum 45mn) en voiture de Bruxelles, Mons, Charleroi et Namur. À l’arrivée, un parking est disponible avenue Georges Speeckaert en face de l’entrée du centre du visiteur que nous avions emprunté lors de notre visite en septembre 2019.

    Aujourd’hui, compte tenu du contexte sanitaire, les espaces ont été réorganisés et l’entrée se fait désormais via l’ancien accueil. Tu trouveras le détail des horaires et des tarifs sur la page du site qui semble régulièrement mis à jour.

    Nous y sommes allés, complètement par hasard, au cours des Journées du Patrimoine en Wallonie. L’entrée était donc gratuite ce jour là !


    Un (tout petit) peu d’histoire…

    Je te la fais courte et simplifiée. Cette abbaye a été construite au 12ème siècle, bichonnée pendant 650 ans, pillée, partiellement démembrée et vendue.

    À la fin du 18ème siècle, la période romantique lui permet de reconquérir l’intérêt du public, elle deviendra un lieu touristique avant de devenir ce qu’elle est aujourd’hui : un Pôle Culturel classé qui organise de nombreux événements (parcours ludiques, expositions, festival, théâtre, chasse au trésor, ateliers de méditation…).

    Tout le monde est bienvenu à l’abbaye de Villers. Que tu souhaites organiser une team building avec ton entreprise, réaliser une sortie éducative avec ta classe, fêter l’anniversaire de ta cousine ou shooter tes photos de mariage, ils sont plutôt flexibles.

    La contrepartie, c’est qu’il peut parfois y avoir des éléments dans le décor qui contrastent avec l’authenticité des lieux (estrade, câbles, sono, enceintes…). Renseigne-toi simplement sur les animations prévues si tu souhaites les éviter.

    Abbaye de Villers

    Une exploration contemplative

    Pas de portes, pas de fenêtres. Rien n’entrave le cheminement. La lumière et le regard pénètrent la succession des espaces à travers l’ouverture des parois ravagées. Les dimensions sont vertigineuses, tout particulièrement lorsque l’on avance au milieu des arcades gothiques de l’abbatiale, le regard tourné vers les voutes, qui nous livrent le secret des forces qui les soutiennent.

    Abbaye de Villers

    On s’arrête un instant dans le choeur en essayant d’imaginer à quoi tout ça pouvait bien ressembler avant.

    Tout est très calme. Seul le bruissement du chemin sablonneux sous nos pas accompagne notre itinéraire à travers les différents espaces.

    Cette carcasse de pierre dégage une beauté aussi inexplicable que fascinante. Et je me demande ce que j’y vois pour trouver ça beau.


    Les jardins et les vignes de l’abbaye de Villers

    Cinq jardins sont à découvrir au cours de la visite. Ils présentent différentes variétés de plantes médicinales, culinaires et ornementales. Le jardin des senteurs propose, en plus, un sentier méditatif parsemé de citations et d’exercices de méditation.

    En poussant la promenade à l’est de l’abbaye, de l’autre coté du chemin de fer, un triple escalier de pierre mène à un point de vue sur le site et les vignes de l’Abbaye.

    Le vin qui y est produit (selon des principes issus de la permaculture et de l’agriculture biologique) n’est pas commercialisé, mais il est possible de le déguster au cours de la visite du vignoble.

    Si ça t’intérresse, tu trouveras plus d’informations sur l’organisation des visites et événements sur le site internet de Villers la Vigne.


    La bière de l’abbaye de Villers

    Après le vin, une autre tradition cistercienne a été restaurée dans la pure tradition de l’abbaye : la bière !

    Depuis quelques années, la micro-brasserie de l’abbaye brasse quatre bières bio artisanales. Il est possible d’en acheter sur place.


    Bilan de la visite

    Je crois qu’il serait difficile de ne pas se sentir un tant soit peu bousculé par ce site victime de l’action cumulée du temps et des événements. Et même si l’aspect historique, culturel ou gustatif n’intéresse pas, déambuler simplement à travers ces vestiges pousse à la rêverie et à une certaine introspection.

    L’abbaye de Villers est vraiment un lieu qui ne laisse pas indifférent. Et pour répondre à la question initiale, je crois qu’elle mérite vraiment que l’on s’y rende et que l’on s’y attarde.

    Voilà pour mon tour de l’abbaye de Villers ! J’espère sincèrement que cet article te sera utile dans tes préparatifs de visite !

    À bientôt !

  • Un week-end à Durbuy

    Un week-end à Durbuy

    Durbuy fait partie de ces lieux touristiques in-con-tour-nables en Belgique. Nous l’avions découvert au début de l’année dernière et nous y sommes retournés au milieu du mois de juin pour mon week-end d’anniversaire.

    Celle que l’on appelle « la plus petite ville du monde » ne l’est pas vraiment. #désolée

    Cette histoire trouve son origine au début du XIVème siècle, lorsque le roi Jean de Bohème lui accorde le statut de ville pour lui permettre de bénéficier d’une armée et de la construction d’une enceinte ne protégeant qu’une étendue de 2 hectares !

    Depuis elle a conservé cette appellation de « plus petite ville du monde ». Mais actuellement, c’est la ville de Hum en Croatie qui détient ce titre avec sa trentaine d’habitants.

    Ce slogan un chouia marketing permet à la ville d’attirer beaucoup de monde, nous compris. Personne ne lui en tient rigueur parce que c’est vraiment une chouette ville à découvrir.

    Durbuy

    Le moyen le plus simple de se rendre à Durbuy reste la voiture. Il faut compter environ 1h30 de trajet depuis Bruxelles. Quand on quitte l’autoroute, le paysage devient très vite réconfortant. La route serpente à travers des espaces vallonés et verdoyants.

    Si les transports ne te font pas peur, il est toujours possible de te rendre en train jusqu’à la gare de Barvaux. De là, tu peux soit marcher pendant 45mn, soit prendre un bus qui doit passer aussi souvent qu’une caravane de chameaux à Oslo.

    Et si vraiment t’es motivé, tu peux aussi pédaler environ 7h depuis Bruxelles et apprécier les joies d’un petit dénivelé cumulé positif de 935m.

    Mais en voiture, c’est chouette.

    Il suffit de déambuler quelques instants au coeur du centre historique pour en comprendre son succès. Niché au coeur des Ardennes, le centre de cette petite cité médiévale s’organise autour d’un château féodal bordé par l’Ourthe.

    Un vrai paysage de carte postale.

    La ville foisonne de bonnes adresses, de belles terrasses, de petites boutiques et d’histoires.

    Ce n’est pas très grand, c’est donc idéal si tu as envie d’une petite escapade dans un cadre sympathique sans avoir à marcher pendant des heures. Tu peux te poser dans des petits cafés et simplement profiter de l’ambiance.

    Où dormir à Durbuy ?

    Le prix des hébergements dans l’hypercentre oscille entre 65 et 350 euros la nuit (voire beaucoup plus le week-end). Il est inutile de préciser qu’il est indispensable de réserver à l’avance. C’est l’un des coins les plus prisés des Ardennes.

    Nous, on s’y est pris au dernier moment (pour changer). Mais on est partis l’un des premiers week-end post-déconfinement et autant te dire que ça ne se bousculait pas à l’entrée de la ville.

    On a loué un appartement aux Roques Apartments in historical Monastery en plein centre de Durbuy pour environ 130 euros la nuit.

    Durbuy
    Les Roques Apartments in historical Monastery

    Et c’était parfait :

    • Une localisation idéale en plein centre ville juste en face du rocher d’Omalius ;
    • Des appartements lumineux, propres et bien équipés ;
    • Le cachet d’un ancien monastère ;
    • Un accueil extrêmement sympathique.

    On a eu la possibilité de se garer à l’intérieur de la cour. Mais c’était exceptionnel parce qu’il n’y avait pratiquement personne. Quoiqu’il en soit il y a plusieurs parkings (payants) à proximité.

    Où manger à Durbuy ?

    Le Fou du Roy, c’était pas notre premier choix à la base, mais les restos qu’on avait repérés étaient déjà complets et ils nous l’ont tous recommandé. C’est le seul restaurant situé au pied du château féodal (je crois qu’il s’agit de l’ancienne conciergerie du château, mais je ne me souviens pas de la source de cette information). La carte nous paraissait pas mal, on s’est laissé tenter.

    On va pas se mentir, l’accueil n’était pas foldingue et j’ai eu besoin de quelques instants avant de me sentir à l’aise (mais on va essayer d’être un peu indulgents compte tenu du contexte et des nouvelles mesures sanitaires avec lesquelles ils avaient à jongler).

    Par contre, on a hyper bien mangé !

    En entrée, des raviolis à la truffe sauce mascarpone, roquette et parmesan et un tataki de thon. J’ai regretté ne pas avoir pris les raviolis, même si le thon était très bon. Et quand c’est du poisson, impossible de négocier un 50/50 avec O.

    Jamais.

    En plat, on a commandé un tournedos de boeuf à la truffe d’été accompagné de petits légumes cuits à la perfection. Des desserts maisons pour finir en beauté. C’était hyper bon.

    Impossible de ne pas mentionner la décoration assez inattendue du restaurant : un mixte entre un style rustique et victorien (?), louis XV (?)… J’en sais rien, toujours est-il que ça fonctionne assez bien et que ça rend l’expérience un peu plus atypique.

    Et quand ça nous change, on aime bien.

    Durbuy

    Pour le goûter, on s’est laissé tenter par quelques uns des jolis macarons de chez Darcis (Rue Alphone Eloy, 10 – ouvert du jeudi au lundi).

    Durbuy

    Il y a pas mal d’autres lieux à découvrir aux alentours de Durbuy. Et c’est tant mieux, parce que le centre historique ne nécessite pas 2 jours d’exploration.

    Le dimanche matin, on a pris la route vers Weris pour visiter les ensembles mégalithiques classés patrimoine exceptionnel de Wallonie.

    Mais une fois sur place, le mauvais temps a émoussé notre motivation. Et après un petit café à la Maison des mégalithes, on décide de changer nos plans !

    Mais là, c’est une autre histoire !

    À bientôt !

  • Musée de la BD à Bruxelles : quand le 9ème art rencontre l’Art Nouveau

    Musée de la BD à Bruxelles : quand le 9ème art rencontre l’Art Nouveau

    Il me faisait de l’oeil depuis un moment ce musée de la BD. Bizarrement, depuis que l’on s’est installés à Bruxelles, on a visité les villes les plus improbables de la Belgique et parfois même de l’Allemagne ou de la Hollande, mais Bruxelles ne reste que très superficiellement explorée.

    Ce week-end, je me suis dit qu’il était temps que l’on parcourt les 800 mètres (oui, tu peux me juger) qui nous sépare de ce musée et que l’on découvre enfin ce qui se cache à l’intérieur. 


    Musée de la BD - Bruxelles

    Informations pratiques

    Centre Belge de la bande dessinée
    Rue des Sables, 20 – 1000 Bruxelles
    Ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 18h

    Les tarifs des entrées individuelles sont de :

    10€ – adulte (26-64 ans) | 7€ – jeune (12-25 ans) | 8€ – sénior ( + de 65 ans) | 3,5€ – enfant (- de 12 ans)

    Il existe également des formules abonnements à l’année. Les réservations sont possibles, recommandées (et obligatoires pour les groupes en août 2020) sur la page dédiée du site.

    Covid-19 : La liste des conditions d’accès et des normes mises en place pour assurer la sécurité du personnel et des visiteurs est également disponible sur le site.


    Une promenade architecturale dans un temple de l’Art Nouveau

    C’est moche. Tu pensais que j’allais te parler de Boule et Bill et je suis là, à t’enquiquiner avec un vieux courant architectural obscur. Mais, si je garde une impression aussi positive de ce musée, c’est aussi parce que le lieu qui l’abrite est remarquable. Chef d’oeuvre de l’Art Nouveau, c’est le dernier bâtiment semi industriel qui demeure parmi ceux imaginés par Victor Horta.

    Musée de la BD - Bruxelles

    La façade, avec ses pierres blanches, ses immenses fenêtres et son rez-de-chaussée protégé par des grilles en fer forgé, s’ouvre sur un hall baigné de lumière au milieu duquel se dresse un grand réverbère en fer et en granit.

    Au sol, de petits carrés en marbre forment une mosaïque dont les motifs et les couleurs se retrouvent sur les vitraux.

    Au fond, un escalier en pierre, dont les rampes forment de sinueuses courbes et contre-courbes, se dresse comme une invitation à rejoindre l’étage supérieur.

    Au deuxième étage, deux vastes coupoles en verre inondent de lumière l’espace organisé autour d’une structure métallique apparente.

    Musée de la BD - Bruxelles

    On découvrira, au cours de la visite, que ce bâtiment avait été conçu à l’origine pour abriter les grands magasins du grossiste en textile Charles Waucquez au début du 20ème siècle.

    Chaque détail, chaque ligne, chaque courbe a été étudié minutieusement et c’est au sein de ce décor atypique que s’organise les différentes expositions autour de la Bande dessinée.

    Musée de la BD - Bruxelles

    Si le roman de Zola « Au bonheur des Dames » a été publié des années avant la construction des magasins Waucquez, certains n’ont pas manqué de noter les similitudes qui existent entre la description des Grands Magasins et l’oeuvre de Victor Horta.

    « Puis, arrivée à la grande galerie, elle leva les yeux. C’était comme une nef de gare, entourée par les rampes des deux étages, coupée d’escaliers suspendus, traversée de ponts volants.

    Les escaliers de fer, à double révolution, développaient des courbes hardies, multipliaient les paliers ; les ponts de fer, jetés sur le vide, filaient droit, très haut ; et tout ce fer mettait là, sous la lumière blanche des vitrages, une architecture légère, une dentelle compliquée où passait le jour, la réalisation moderne d’un palais du rêve, d’une Babel entassant des étages, élargissant des salles, ouvrant des échappées sur d’autres étages et d’autres salles, à l’infini. »

    Emile Zola, « Au bonheur des Dames »
    Musée de la BD - Bruxelles

    L’exposition permanente

    L’exposition permanente s’organise le long d’un parcours balisé (par des petits pas colorés) en plusieurs étapes.

    La première étape permet de découvrir les origines de la BD, ses précurseurs et un peu de son histoire.

    La visite continue avec un espace dédié au processus de création de la BD. J’ai adoré cette partie de la visite parce que j’ai eu la sensation de pénétrer un peu dans les coulisses de la BD.

    Pas à pas, on y découvre l’art du scénario, du crayonné, de l’encrage, du coloriage, du numérique mais aussi de la couverture et de l’édition. Chaque étape est illustrée par des travaux d’auteurs (synopsis, storyboard, esquisse…).

    On y apprend énormément (en tout cas quand on est complètement novice) et on en prend plein les yeux.

    Musée de la BD - Bruxelles

    Un peu plus loin, l’expo nous invite à parcourir les différents genres de la BD. On y découvre la BD sous toutes ses formes et pour tous les goûts : de la BD expressionniste à l’héroïc-fantasy, en passant par la science-fiction ou l’aventure.

    Musée de la BD - Bruxelles

    Le parcours balisé nous conduit un peu plus haut à l’espace Hergé. Même si certains volumes de la série alimentent clairement les stéréotypes et les polémiques, difficile de ne pas y trouver sa madeleine de Proust.

    Quelques reproductions d’éléments très familiers à l’univers de Tintin m’arrachent de grands sourires : le fétiche Arumbaya à l’oreille cassée, le sceptre d’Ottokar, Milou dans sa combinaison orange d’astronaute… J’ai de nouveau 8 ans et demi et je me mets à fredonner le générique de son adaptation en dessin animé.

    L’espace dédié à Hergé n’est pas très grand, mais s’il te laisse sur ta faim, tout un musée consacré à l’auteur se trouve à Louvain-la-neuve. Les deux musées ne proposent, selon moi, pas du tout le même type d’ambiance et d’expérience même s’ils sont souvent cités ensemble. Ne vous attendez pas à visiter une sorte d’extension du musée de la BD. Le musée Hergé a une identité qui lui est bien propre. Et il vaut le détour !

    Un peu plus loin, mon coeur chavire dans l’espace dédié à Peyo. C’est tous les stocks de Commercy qui se planquent à l’intérieur de ce musée et me ramènent 25 ans plus tôt, à l’intérieur de ma petite bibliothèque de quartier où, penchée au dessus d’un grand bac à album, j’examine l’un après l’autre chaque ouvrage à la recherche d’un numéro des Schtroumpfs que je n’aurais pas déjà lu 10 fois.

    Musée de la BD - Bruxelles

    Les expositions temporaires

    Boule et Bill – 60 ans de bonheur au quotidien

    Cette belle rétrospective nous replonge dans l’univers tendre et récréatif de ce duo inséparable imaginé par Roba en 1959.

    Musée de la BD - Bruxelles
    Durée de l’exposition : du 25/06/2019 au 31/08/2020
    Musée de la BD - Bruxelles

    La mythique 2cv rouge de la famille est exposée dans le hall principal du musée.

    Impossible de la manquer !

    C’est très réconfortant de replonger dans des univers qui nous sont si familiers. Ce qui l’est moins, c’est de réaliser que tes souvenirs sont déjà consultables dans un musée. #dinosaure

    Musée de la BD - Bruxelles

    Juanjo Guarnido – Secret d’atelier d’un maestro

    Il y a des choses, parfois, quand tu les découvres tu te demandes juste comment t’as pu passer à côté tout ce temps. L’univers de Guarnido en fait partie.

    Musée de la BD - Bruxelles
    Durée de l’exposition : du 03/06/2020 au 08/11/2020

    J’imagine que ça peut s’expliquer par le fait que je ne suis pas méga fan des ambiances policières un peu sombre des années 50 et que je ne m’intéresse pas plus que ça au monde de la BD. Ce qui n’aide pas, tu me diras !

    Mais cette partie de la visite du musée de la BD a été un vrai coup de coeur esthétique. Certains dessins occupaient des pans entiers de murs. On avait l’impression qu’on pouvait y plonger.

    Il faut vraiment y aller. T’as jusqu’au 8 novembre.

    Je peux pas te le dire autrement.

    Musée de la BD - Bruxelles
    Musée de la BD - Bruxelles

    Pico Bogue en Famille

    On a terminé la visite avec cette troisième exposition temporaire pour laquelle j’ai eu un vrai coup de coeur aussi bien esthétique que narratif.

    « Pico Bogue est un petit garçon espiègle qui, comme sa petite soeur Ana Ana, sait jouer de son sens de la répartie pour tenter d’avoir le dernier mot et souligner les contradictions du monde adulte. »

    Mélanie Andrieu, avec la complicité de Dominique Roques et d’Alexis Dormal

    S’il y a bien une BD que j’ai eu envie d’acheter en sortant, ça a été celle là.

    Musée de la BD - Bruxelles
    Durée de l’exposition : du 10/12/2019 au 13/09/2020

    Bilan de la visite

    Pas besoin de t’en faire un dessin, j’ai vraiment adoré ce musée.

    Je pense que j’avais le profil idéal pour l’apprécier parce que :

    • J’aime les histoires ;
    • J’aime le dessin ;
    • J’ai été une lectrice de BD ;
    • Je ne connais rien sur le sujet.

    Si tu remplis au moins 1 de ces critères y’a aucune chance pour que tu ressortes de ce musée en étant déçu.

    J’ai constaté que souvent, les critiques les plus négatives provenaient de personnes qui se présentaient comme étant des fans de BD. Mais je peine malgré tout à croire que ce lieu puisse décevoir en tout point même si on connait bien le sujet.

    Les ressources à disposition sur le travail des auteurs et des dessinateurs est extrêmement inspirant. Et quelle bonne idée de lui avoir offert ce lieu si atypique.

    Musée de la BD - Bruxelles
    Lucky Luke, Jolly Jumper et moi au musée de la BD.

    Voilà pour ma visite du musée de la BD ! Je ne manquerai surement pas d’y retourner pour découvrir les prochaines expositions temporaires.

    Et je vous encourage vraiment à l’intégrer à votre visite de Bruxelles.

    À bientôt !

  • Var, jour 6 : Bandol et Cassis (Bouches-du-Rhône)

    Var, jour 6 : Bandol et Cassis (Bouches-du-Rhône)

    C’est à 9h30 que nous avions rendez-vous au port de Bandol pour le départ de notre excursion en bateau. Comme d’habitude, lorsqu’il s’agit de prendre la mer, je ne râle pas trop, mais je traine des pieds.

    Une appréhension que je ne m’explique pas, mais qui me suit depuis presque toujours.

    Pourtant, à l’exception de l’affreux souvenir que je garde de mon baptême d’Optimist à 10 ans, toutes les excursions en bateau m’ont laissé de très beaux souvenirs.

    Mais comme on ne dit pas si on n’a pas au moins 114 ans : chat échaudé craint l’eau froide !

    Bandol

    Si tu as manqué un épisode, voici les autres articles qui composent cette série sur nos vacances dans le Var :

    Bandol

    On avait eu l’occasion de découvrir un peu la ville quelques jours avant au cours d’une balade sur la promenade qui longe le quai Charles de Gaulle. Le port de Bandol possèdent plusieurs parkings et il a été facile de trouver une place à proximité du quai de départ.

    Bandol

    Excursion en bateau au départ de Bandol avec Pirat

    Nous avons choisi de partir avec la compagnie Pirat située sur le port de Bandol, parce qu’ils ont un sacré rating sur TripAdvisor et qu’ils proposent des tarifs très concurrentiels.

    Leur site présente différents circuits (visite de l’archipel des Embiez, apéro sunset, calanques…) tout au long de la journée. Il est également possible de privatiser la croisière pour une demi ou une journée entière à bord d’un voilier ou d’un bateau à moteur.

    Nous sommes partis avec Shanti, un spacieux bateau à moteur doté d’un joli pont en teck (j’ai adoré le pont en teck) pour « l’exploration matinale » à 45 euros par personne. Ce bateau peut accéder aux zones peu profondes qui ne sont pas accessibles au voilier pour des raisons purement structurelles (la quille du voilier s’enfonce dans l’eau à plus de 2 m).

    Bandol

    À 9h27, Charly, notre skipper et les autres passagers (une femme très souriante accompagnée de ses deux enfants très sages) nous attendent déjà sur le quai. Savoir enfin avec qui je vais passer les trois prochaines heures sur un bateau me tranquillise. Les inconnus s’estompent, je me détends.

    O. constate mon soulagement qui, comme la plupart de mes émotions, se lit assez distinctement sur mon visage. Il me lance un large sourire et dans ses yeux je peux lire un triomphant : « Je savais bien que ça te plairait ! ».

    Et, c’est tout souriants que nous regardons le port de bandol s’éloigner doucement derrière nous.

    Bandol

    La mer est calme. Le bateau prend de la vitesse et le vent frais nous rafraîchit les joues. Charly nous explique que la journée est idéale pour aller visiter les plus beaux recoins de la côte. Nos compagnons de voyage laissent s’exprimer leur joie. Elle est contagieuse. 🙂

    Confortablement installés, nous écoutons les petites anecdotes que nous relate notre guide de la matinée. Chacun choisit sa villa de luxe préférée, parmi toutes celles qui dominent la baie, sur la base de critères très personnels :

    « Non, celle-ci n’a que 48 fenêtres et le style empire, c’est dépassé depuis l’antiquité. Moui, la piscine à débordement c’est un point positif, mais où est-ce qu’on va placer la piste pour l’hélico ? Ha ben non, on ne va quand même pas toucher au terrain de golf ! » #regardscandalisés

    C’est ainsi que l’on découvre, la baie de Bandol, la pointe de la Cride et l’île de Bendor achetée et aménagée par Paul Ricard (oui, le Pastis, c’est lui aussi.)

    Bandol
    Bon à savoir : Si tu souhaites te rendre sur l'île de Bendor au départ de Bandol, certains restaurants offrent la traversée pour toute réservation.
    
    C'est notamment le cas de la Terrasse de Bendor  : En juillet et août, pour toute réservation en ligne depuis leur site internet, ils offrent la traversée à partir de 18h00 pour dîner. 
    
    Nous ne l'avons pas testé, sa courbe TripAdvisor est un peu tassée, mais c'est toujours bon à savoir, surtout que le prix de la traversée est de 17 euros/adulte.
    Bandol

    La visite continue. On passe par la pointe des Engraviers pour rejoindre la baie de la Moutte où se dresse ce fameux rocher surnommé « le sous-marin ».

    On croise le même bateau que celui du film Les dents de la mer (mais en blanc). Psychologiquement, ton envie de te jeter à l’eau à ce moment se précipite dans le néant. #traumadejeunesse

    Bandol

    L’heure de la baignade retentit lorsque nous arrivons dans une petite calanque paradisiaque. J’hésite à me jeter à l’eau, elle parait bien fraiche. Mais je ne résiste pas longtemps à l’envie de piquer une petite tête.

    Et quel plaisir ! L’eau est vraiment bonne une fois qu’on y est. Une piscine. On reste là, une petite heure, à se baigner, papoter, prendre des photos et déguster la petite collation offerte par l’équipage.

    Bandol
    Donc là, c’est moi quand je n’ai pas envie de me baigner.

    Après ça, nous avons repris tranquillement la mer et nous sommes rentrés au port de Bandol.

    C’est frais comme la pêche du matin que nous avons retrouvé la chaleur de la côte et de la ville, des sourires toujours plaquées sur nos visages complètement détendus.

    En résumé, si tu cherches à faire un petit tour de bateau en toute simplicité avec des gens accueillants et passionnés par leur métier, je te recommande VRAIMENT cette agence.

    Prendre un verre à Bandol

    Comme je te le disais, nous étions venus quelques jours auparavant en quête d’un apéro sympa sur le port.

    On s’était installés sur la terrasse place de la Liberté. Celle située au pied des escaliers menant à l’église. Ce choix s’était avéré extrêmement judicieux.

    Parce que de là, tu peux à la fois commander des boissons au bar à gauche, des planches de fromages, de charcuteries ou autres spécialités italiennes dans la boutique à droite et/ou déguster des fruits de mer que propose un petit stand en face.

    J’ai trouvé ça hyper pratique de pouvoir profiter des trois enseignes à la même place. Tout le monde y trouve son compte et les clients sont ravis !

    Cassis

    Comme on n’avait rien prévu après la sortie en bateau, c’est complètement au hasard que nous avons pris la direction de Cassis avec l’intention d’y déjeuner.

    Ceux qui savent doivent déjà être en train de se bidonner.

    Parce que non, tu n’arrives pas à cassis comme une fleur à midi, en pensant pouvoir te garer à proximité du centre et profiter « de toutes les beautés du midi ».

    Cassis
    Ruelle du centre historique de Cassis

    En arrivant, c’est la guerre. Tous les parkings du centre sont pleins. Il reste la possibilité de se garer en périphérie et d’emprunter une navette pour le centre ville. Mais prendre le bus sous 35 degrés en période covid ça ne nous tente pas vraiment.

    Finalement, après avoir joué pendant 30mn à la version motorisée des chaises musicales sur le parking de La Poste, on finit par trouver une place. Yihiii !

    Donc Cassis, pour se garer, c’est compliqué.

    Cassis
    Port de Cassis

    Où manger sur le port de Cassis ?

    Le port de Cassis est très joli. On y repère un petit resto, le Bistro’Quai, qui propose des plats frais et assez copieux. Je te laisse en juger par toi même avec une photo de ma délicieuse salade de poulet. Les prix oscillent entre 10 et 20 euros.

    Ha ! Et il faut gouter aux frites, elles sont excellentes !

    Cassis
    Cassis
    Mon petit pote pendant le dej.

    Malgré la chaleur, on décide de faire un petit tour dans le centre historique complètement désert.

    Cassis
    Cassis

    Mais une question nous taraude : où sont cachés les propriétaires du demi million de voitures garées dans cette ville ?

    Cassis
    Centre ville de Cassis désert

    Et bien nous les avons rapidement retrouvés. Ils étaient tous cachés àààà laaaaa plaaaaaaage ! Les petits foufous.

    Cassis
    Plage de Cassis

    Bon, la plage à Cassis, ce sera pour la prochaine fois. On reprend la route en direction de notre hébergement pour commencer à faire nos valises pour le départ du lendemain.

    Cassis

    Conclusion

    Voilà pour notre itinéraire dans l’Ouest Var ! Je suis vraiment contente d’avoir découvert cette région que l’on n’aurait pas forcément considérée si on n’y avait pas été contraint par la situation sanitaire dans le monde.

    Cette semaine m’a fait un bien pas possible. Si ça a été assez facile de prendre mes marques à Bruxelles, c’est vrai que rentrer en France et retrouver de tout petits détails familiers du quotidien a été très réconfortant. Beaucoup plus que je ne le pensais.

    Pour notre prochaine fois en France, on partira peut être un peu plus à l’ouest du côté de la Camargue pour remonter jusqu’Orange en passant par Arles, Nîmes et Avignon. C’est un programme qui me tente bien.

    À très vite !

    Bandol
  • Var, jour 5 : Le Lavandou et  Bormes-les-Mimosas

    Var, jour 5 : Le Lavandou et Bormes-les-Mimosas

    En tapant le titre de ce post, j’ai pensé : « Oh mais nooon, jour 5, c’est bientôt la fin des vacances ! »

    Les vacances sont finies depuis deux semaines. Mais c’est vrai, venir en parler ici, ça me donne l’impression de les faire durer encore, d’une certaine manière.

    Un peu comme quand on te souhaite ton anniversaire en retard et qu’on te dit « Ça le fait durer plus longtemps ». Et c’est vrai. En ce qui me concerne en tout cas.

    Du coup, moi qui me disais que j’allais essayer d’être efficace et rester sous la barre des 650 mots. Mahaha tu parles, j’ai jamais autant eu envie de causer.

    Bormes-les-mimosas

    Après la journée bien chargée de la veille : le marché de Sanary, la Chapelle Notre-Dame de Pépiole, la biscuiterie Péchés Gourmands, la plage des Sablettes et la visite de la Cadière-d’Azur… On s’est autorisé une petite grasse mat’ (on a été incapables de se lever avant 10h) histoire de récupérer.

    Un peu avant midi, on a pris la route vers l’est, en direction du Lavandou !

    Le Lavandou

    Depuis Six-Fours-les-Plages, il faut compter une bonne heure pour rejoindre Le Lavandou. À notre arrivée, c’est sans difficulté que l’on a trouvé une place en bord de mer (un jeudi aux alentours de midi), sur le Parking du Soleil situé à la jonction du boulevard de Lattre de Tassigny et de l’avenue Général Bouvet.

    Prochain objectif, trouver un restaurant à proximité.

    Où déjeuner au Lavandou ?

    Je te recommande un petit bistrot La Grignote, situé en front de mer, où l’on t’accueille à la cool et avec le sourire. Les prix oscillent entre 12 euros et 25 euros environ. Leur spécialité, c’est les burgers, et ils savent y faire !

    On s’est retrouvé face à un menu qui nous a donné envie de dire au serveur : « On va tout prendre, merci ! »

    Du coup, on s’est partagé nos plats pour pouvoir goûter à plein de trucs. Les burgers sont composés de produits frais, leur viande est cuite à la perfection et leur pain moelleux est légèrement brioché. On a également testé les oeufs brouillés accompagnés de patate douce rôties, de pain à l’ail et d’un tartare d’ananas infusée à un je-ne-me-rappelle-plus-quoi qui l’a rendu franchement exceptionnel. Il y a aussi eu des frites fraiches et des desserts maisons.

    C’était ni-ckel. Et comme d’habitude, pense à réserver !

    La plage du centre ville du Lavandou

    On ne prévoyait pas de passer deux heures à la plage, mais il faisait tellement chaud qu’on a revu un peu nos plans. Et on a très bien fait.

    Le Lavandou possède 12 plages de sable fin qui constituent l’un des plus beau patrimoine de la ville. Nous avons été à la plage du centre ville, pour des raisons de proximité. Il n’y avait qu’à traverser la rue. Elle est équipée de petits parasols fixes dont chacun peut profiter gratuitement. Ces installations sont vraiment idéales (et convoitées) en cette période de distanciation. Je vous laisse apprécier la situation sur la photo ci-dessous :

    Le Lavandou

    Quand l’un des parasols se libère, tout le monde essaye de rester civilisé et de ne pas s’y ruer en courant. Mais d’un coup, tu peux voir trois ou quatre personnes converger vers le même point comme s’il participait à un championnat de marche athlétique en évitant soigneusement de se regarder.

    C’est donc là que nous avons passé les heures les plus chaudes de la journée. La température de l’eau était idéale ! Bien meilleure que sur les plages de Six-Fours ou de Sanary.

    Après la baignade, on ne s’est pas attardé plus longtemps au Lavandou. On voulait quitter cette ambiance de « station balnéaire ». Alors on a repris la route (pour une dizaine de minutes) en direction de Bormes-les-Mimosas.

    Bormes-les-Mimosas

    Encore une fois, impossible de résister à l’attraction qu’exerce sur nous les petits villages provençaux : les façades en vielles pierres dévorées par du bougainvillier, les dédales de petites ruelles en pente, les places animées, les pavés, les fontaines, les cigales…

    Bormes-les-mimosas
    Bormes-les-mimosas
    Bormes-les-Mimosas

    Malgré ces similitudes, l’expérience est à chaque fois différente. Chaque village possède son identité. Si bien qu’on ne se lasse pas de les explorer pour comprendre ce qui fonde leur individualité.

    Bormes-les-mimosas

    Bormes-les-Mimosas, c’est fleuri. Avec un nom comme ça, j’imagine que ça ne te surprend pas. On s’y attendait aussi. Par contre les mimosas, c’est en hiver qu’ils fleurissent. En été, c’est le bougainvilliers qui envahit le paysage.

    C’était chouette de déambuler dans les ruelles de ce village, plus animé que La Cadière-d’Azur, mais loin d’être congestionné. L’artère principale est la plus agitée. On y trouve de nombreuses boutiques en tout genre (savonneries, magasins de déco, de jouets, de broderie). Des créateurs sont également présents à tous les coins de rue (peintres, artisans verrier, chapeliers…).

    Bormes-les-mimosas
    Bormes-les-mimosas

    Manger une bonne glace à Bormes-les-Mimosas

    Que serait une journée de vacances sans une énoooorme et rafraichissante glace #àlapistache ?

    Si tu ne veux pas le savoir, je te recommande de passer chez Del’Ice pendant ta visite à Bormes-les-Mimosas. On y a été bien reçu. Et les glaces étaient très bonnes (les jus de fruits aussi).

    Bormes-les-mimosas

    Et que serait une journée dans le sud de la France sans l’achat d’un paquet de navettes à la fleur d’oranger ?#jeteledemande

    Bormes-les-mimosas
    Le butin

    Je te retrouve très très prochainement pour la suite (et la fin) des vacances ! On prendra la mer pour aller se rafraichir dans les eaux translucides des calanques dans les environs de Bandol !

    Des bisous !

  • Var, jour 4 : La Cadière-d’Azur

    Var, jour 4 : La Cadière-d’Azur

    Il nous restait encore un peu d’énergie* à consacrer à cette quatrième journée déjà bien chargée, alors on s’est trouvé un petit spot de balade, pas trop ambitieux : La Cadière-d’Azur.

    (*Non c’est pas vrai, j’étais raide morte. Mais je ne pouvais décemment pas aller me coucher à 16h. Même en vacances. Y’a des limites.)



    La Cadière-d'Azur

    Ce petit village typique de la Provence est perché sur une colline faisant face au Castellet (qui n’est pas du tout visible à droite de la photo ci-après). #sijamaistutedemandais

    J’avais le choix entre un beau cadrage ou Le Castellet. Et j’ai tranché.

    Et puis comme ça, je ne révèle pas toute la beauté qu’offre ce point de vue. Vous aurez l’occasion de le découvrir sur place et ça vaut son pesant de navettes !

    La Cadière-d'Azur

    Ce que j’ai le plus apprécié à La Cadière-d’Azur :

    • Sa petite place du village sur deux niveaux entourée de commerces, de bars et de restaurants ;
    • Ses ruelles désertes et incroyablement photogéniques.
    La Cadière-d'Azur
    La Cadière-d'Azur
    Sur la place Jean Jaurès, on peut apercevoir la devanture du célèbre « Cercle des Travailleurs ».

    « C’est à La Cadière d’Azur, que l’on a découvert les nappes de charriages à l’origine de la théorie de la dérive des continents. »

    http://villagesdecaractereduvar.fr/

    Si vous etes friand des petites anecdotes éclairantes pendant tes visites, vous pouvez compter sur la présence de QR codes disséminés un peu partout dans les rues. Ils permettent d’en savoir un petit peu plus sur une maison en apparence ordinaire ou sur ce qui se cache derrière le nom de certaines rues.

    On y apprend, par exemple, que la Rue de la Colle qui, personnellement, m’évoque juste un bâton de colle, est un mot qui signifierait colline en Provençal. Et, cette rue permettait autrefois l’accès aux hauteurs du village.

    Ce qui fait sens.

    Donc voilà, ça ne va pas révolutionner notre niveau de culture générale, mais c’est divertissant de le savoir.

    Après quelques recherches, je crois bien que les QR codes renvoient vers les pages de ce site. Il recense une foule d’informations sur les activités à faire dans la région. C’est très dense, mais si vous avez le courage d’y mettre le nez ça a l’air vraiment complet !

    La Cadière-d'Azur

    La balade s’est terminée sur la place principale du village, à la terrasse d’un café, à déguster un petit jus de fruit à l’ombre des arbres.

    J’aurais tendance à penser avoir préféré le village du Castellet. Je l’ai trouvé plus vivant avec davantage de restaurants et de petites boutiques.

    Mais en réalité, il règne dans ces deux villages des atmosphères assez différentes. Et si vous cherchez vraiment à vous couper de la foule en profitant du charme d’un petit village typique de la région, vous y trouverez probablement davantage votre compte à La Cadière-d’Azur.

    Et photographiquement parlant, c’était quand même bien agréable de n’avoir personne dans les rues !

    Voilà pour aujourd’hui ! Cette quatrième journée se termine ENFIN.

    Après trois articles, je n’en voyais plus le bout. Et encore, je n’ai sélectionné que l’essentiel !

    Oui, je je vous ai épargné les courses à Carrefour, l’achat du parasol chez Décathlon, le déjeuner sur la plage des Sablettes à Sanary-sur-Mer… Eh ouais, je sais qu’on dirait pas comme ça, mais je ne vous raconte pas tout !

    La prochaine fois, je vous emmène au Lavandou pour un peu de farniente à la plage. Ce sera également l’occasion de visiter Bormes-les-Mimosas, parce qu’on ne se lasse jamais de visiter les petits villages de la Provence (et leurs merveilleux glaciers artisanaux !

    Des bisous !