13 mai 2021. Le Muuch. Valladolid. 8 h. L’air est encore doux lorsque nous arrivons à Chichén Itzá. Une légère brise souffle par intermittence. Le ciel est partiellement couvert. Nous entrons sans difficulté, pas de file, pas d’attente. À l’intérieur, des dizaines de guides nous proposent leurs services dans toutes les langues. Nous préférons y aller à notre rythme. Le long des sentiers, les marchands commencent à installer leurs stands de souvenirs : sculptures en bois représentant toutes les créatures représentées sur les pyramides, attrape-rêves, bijoux, t-shirts…
Cap vers la pyramide principale El Castillo. Il n’y a pratiquement personne. On y apprend que toute la structure a été conçue selon les caractéristiques du calendrier Maya. Fascinant. Pour apporter un peu de sensationnel à leur chef d’oeuvre, les anciens avaient le sens du détail. Durant les équinoxes de printemps et d’automne, un jeu d’ombre et de lumière dessine le corps du serpent à plumes le long des marches de l’escalier situé au nord (venant compléter l’animal dont la tête sculptée est observable toute l’année au pied du temple).
Plus loin, nous croisons des gens occupés à taper des mains à proximité de l’édifice. Intrigués, nous laissons nos oreilles trainer à proximité d’un guide en pleine explication. Lorsque les ondes viennent percuter la pyramide, l’écho produit un son similaire au cri du Quetzal (un petit oiseau coloré vénéré par les anciens). Coincidence ou véritable maitrise acoustique ?
Voici le lien d’une petite vidéo pour vous faire une idée plus précise de ce qu’on entend. Je ne sais pas si c’est une raison pour venir jusqu’ici, mais nous ça nous a plu !
On a continué la balade, pris de nombreuses photos. La suite est un peu moins ludique mais tout aussi agréable à regarder.
Est-ce que je conseillerais de prendre un guide ? Probablement. Il y a surement pas mal de petites anecdotes à découvrir sur ce site que ne détaillent pas forcément les guides papiers.
Mythe ou réalité ? Tant qu’elles fascinent, les histoires valent le coup d’être racontée. Non ?
Voilà pour notre Chichen Itza. Ça nous a bien plu. Sur le retour, je repère un petit resto (dont j’ai perdu le nom !) où nous allons manger. L’endroit n’est pas climatisé, on ne peut payer qu’en cash mais les tacos sont délicieux !
Demain, nous quitterons Valladolid en direction de Rio Lagartos !