Au royaume du blog, il y a deux types de personne : les disciplinés et les nullos de la discipline. Et, même si je fais indubitablement partie de la seconde catégorie, c’est toujours avec plaisir que je viens écrire ici. En plus, je n’avais pas tant de trucs que ça à raconter ces derniers mois et il parait que : « De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. »
« Pas tant de trucs que ça » ne signifiant pas « rien », je suis de retour aujourd’hui pour partager un peu de notre voyage en Sicile ! En juillet dernier, on est allés sillonner ses routes (caniculaires) en amoureux. Un tour de l’île en 13 jours et une dizaine d’étapes au départ de Palerme.
La Sicile, c’est le genre de destination qui convient à tout ceux qui aiment les vacances relax, la bonne cuisine et la culture (la Sicile possède 6 sites inscrits au Patrimoine de l’Humanité).
Aujourd’hui, je reviens sur les différentes étapes de notre itinéraire, je partage les adresses où j’ai adoré manger ou dormir et quelques infos qu’il m’aurait été utile de connaître avant de partir !
Edit du 24 avril : une petite vidéo du voyage est disponible sur YouTube !
Plan de l’article
Itinéraire – Sicile
Faire le tour de l’île, c’était le plan. Notre plan détaillé au moment du départ. Un plan que l’on peut considérer comme déjà finement élaboré quand on nous connait. Nous avions même déjà en tête certaines étapes que nous avions envie de réaliser : lui voulait de belles plages pas trop fréquentées, moi je rêvais de voir Syracuse…
L’itinéraire s’est construit au fur et à mesure du voyage. La découverte des lieux nous permettait d’ajuster le temps passé sur chaque étape et de définir nos envies pour la suite. Il a fallu faire des choix, parfois difficiles. L’ascension jusqu’au sommet de l’Etna, ce sera pour la prochaine fois !
Palerme
Palerme ! Premier contact avec cette région que l’on découvre pour la première fois. Son centre ville est typique de tout ce qui fait, pour moi, de la Sicile ce qu’elle est. Autour des axes principaux se déploie un réseau de ruelles étroites, pavées, encombrées jusqu’au ciel par des balcons chargés de vêtements, de fleurs ou de climatisations.
Le soir, dans le quartier de la Vucciria flotte une odeur de pain chaud et une énergie contagieuse. Les amateurs de street food rigolent, s’insultent et trinquent en dégustant cazzilli, arancini et autres fritures proposées par des stands fumants. Nous avons déambulé le premier soir dans cette ambiance vivante et confuse. Notre première soirée d’été en Sicile.
De jour, l’exploration du centre ville nous a semblé beaucoup moins chaotique, mais tout aussi galvanisante. Nous nous sommes laissés doucement glisser dans ce cadre estival parfait, une glace à la main. À l’ouest du centre historique, l’architecture de la monumentale cathédrale néoclassique nous a donné envie d’en visiter l’intérieur ; nous avons longé ses allées les yeux rivés vers les voutes arquées en pierre au dessus de nous.
Je ne vais pas vous dresser la liste des choses qu’il faut voir en Sicile. Primo, parce qu’il y a des tas de sites qui le font déjà… et bien mieux que moi. Secondo, parce que notre façon de voyager est plutôt guidée par ce qu’on pourrait appeler une « errance contemplative » et que nous évitons de nous créer ce genre de « liste-de-choses-à-voir ».
On ne déambule pas avec un guide dans la poche (le matériel photo pèse déjà bien assez !) mais on fait souvent le bilan a posteriori en essayant de faire matcher les « point d’intérêts certifiés » avec ce qu’on a vu.
PS : la cathédrale vaut quand même le détour !
San Vito Lo Capo
Située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Palerme, cette petite station balnéaire a su préserver le charme sauvage de son environnement naturel qui prédomine encore malgré l’affluence touristique. Les falaises gigantesques qui se découpent à l’arrière pays surplombent une baie turquoise et sa plage de sable fin… constellée de parasols.
Ce que nous avons trouvé très positif à San Vito, c’est l’absence total de grands complexes hôteliers. La ville attenante ne compte que de petits immeubles immaculés de 3 étages maximum. Déambuler à San Vito est très agréable !
Ce que j’ai préféré par dessus tout, c’est la route pour s’y rendre. Elle dessert un point de vue exceptionnel sur le Golfe des Macari. Au coucher du soleil, la lumière sur la côte, la végétation et la mer est ma-gique (cf. photo ci-dessus).
Est-ce que je le réintégrerais à un prochain itinéraire en Sicile ? Probablement pas. Mais je suis contente de l’avoir visité au moins une fois.
Erice
Sur la route d’Erice, nous avons découvert que la Sicile possédait un relief somme toute significatif. Nous aurions pu le deviner en tenant compte de l’activité volcanique de la région me diras-tu… Hé bien non.
C’était donc une chouette surprise de découvrir ce paysage vallonée, de parcourir cette route qui nous offrait à chaque virage des points de vue toujours plus spectaculaires.
En arrivant à Erice, ça continue ! Il a des escaliers partout. On s’accroche à nos mollets, ça monte, ça descend et ça ne blague pas.
Blague à part, on en garde un super chouette souvenir !
PS 1: les restaurants sont quand même chers là-haut (alors chopes-en au moins un avec une vue spectaculaire ou ramène ton sandwich).
PS 2 : impossible de capter le réseau pour nous en centre ville.
Trapani
Trapani nous séduit moins que Palerme par son architecture et son ambiance. Nous n’y passons que quelques heures. C’est probablement trop court pour s’en faire une idée plus juste. C’est de là que nous prenons le Ferry pour Favignana.
Favignana
10h28. Nous arrivons 2 minutes avant le départ du ferry au port de Trapani et sans billet (évidemment sinon, c’est pas drôle !). Le bateau est plein. Derniers à embarquer, nous parvenons malgré tout à trouver deux places pas trop éloignées l’une de l’autre ; la traversée ne devrait pas être longue. En route pour Favignana !
Arrivée sur l’île, la chaleur est écrasante. C’est beurrés de crème solaire des pieds à la tête et en rasant les murs que nous partons en quête d’une agence qui dispose encore de scooters à louer (et qui ne se fait pas trop blâmer par ses clients sur internet).
Chez Noleggio Grimaldi, un 125cc est disponible à 40 euros la journée . Ce n’était pas notre premier choix (ni le deuxième, ni le troisième) mais ça c’est très bien passé !
On peut louer toute sorte de véhicule sur l’île : voitures, vélos, tandems, vélos électriques, scooters… Il y en a qui décide aussi de rester à pied. Le scooter reste pour nous le moyen le plus pratique pour se garer à proximité des plages, voir le maximum de choses, profiter du « wind chill factor » et surtout, nous faire plaisir, parce qu’on adore les balades en scooter pendant l’été.
Une journée à Favignana ça passe vite. Il y a beaucoup de petits recoins à découvrir et il faudrait beaucoup plus de temps pour explorer l’île comme il se doit. On ne regrette pas du tout de l’avoir intégrer à notre itinéraire et on serait bien resté un jour de plus (chiller sans culpabilité de crique en crique) !
Marsala
Depuis Trapani, nous avons suivi la route vers Marsala juste après notre excursion à Favignana. Après un court arrêt pour acheter des pizzas, nous nous sommes installés sur le bord de la route à regarder le soleil couchant enflammer les salines.
C’était parfait.
Agrigente
Nous quittons l’ouest Sicilien en direction du sud. Je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais à un sud plus sauvage et moins animé que le nord ouest. En approchant d’Agrigente, une petite déception pointe le bout de son nez quand je découvre un paysage urbain dense, inesthétique et en rupture totale avec ce qu’on avait pu voir jusque là. On garde en tête que la région d’Agrigente regorge de sites tous plus remarquables les uns que les autres (la vallée des temples, le musée archéologique, la scala dei turchi, la réserve naturelle de Torre Salsa…) et on reste positifs et on attend de voir ce qui se cache derrière tout ça.
Et effectivement, passé ce premier palier, cette région de la Sicile nous a laissé des souvenirs incroyables. Notamment, notre passage à la Scala dei Turchi.
Au début, on avait en tête de s’y rendre pour le coucher du soleil (les falaises sont parfaitement orientées pour profiter du spectacle assis sur les marches naturellement présentes). Mais pour éviter la foule, on a préféré s’y rendre tôt le matin.
Et on a bien fait !
D’abord parce que le contraste entre le bleu de la mer et la blancheur des parois calcaires en plein soleil est stupéfiant. Ensuite parce qu’on a pu profiter un peu du lieu avant qu’il ne soit complètement saturé de monde et ça va très très vite !
Information pratique : un parking est présent à proximité du chemin piéton qui mène à la plage. En juillet, il ouvrait à 9h00 et facturait 4 euros jusqu’à 4 heures de stationnement et 8 euros au delà. Il vaut mieux arriver tôt pour s’assurer une place !
Syracuse
Sur la route pour Syracuse, c’est un voyage dans le temps que j’ai l’impression de vivre. Syracuse, dont j’ai découvert le nom dans mes manuels d’école, m’a toujours parue très lointaine, presque irréelle. Je repense à l’histoire d’Archimède et ses miroirs géants qui enflammèrent les navires venus pour l’assiéger pendant la seconde guerre punique. Je me dis que bientôt, je me tiendrais moi aussi sur la côte à regarder la mer. Et j’en ai des frissons. Je n’ai aucune idée de ce qui nous attends, mais j’ai la certitude que ça ne me décevra pas.
Nous avons réservé 2 nuits à Ortigia (île sur laquelle se trouve le centre historique de Syracuse et qui est reliée au reste de la ville par un petit canal). Nous ne savons pas encore ce que nous ferons après. Rejoindre Taormine dont nous avons entendu beaucoup de bien ou nous orienter vers un lieu plus calme après cette étape en ville. Nous attendons de voir ce que Syracuse a à nous offrir et nous saurons ce qui nous conviendra pour la suite.
Syracuse a tenu les promesses qu’elle avait faite à mon imaginaire d’enfant. On perçoit le poids de son histoire dans chaque bouffée d’oxygène que l’on respire. C’est très particulier d’arpenter les rues d’une telle ville. Je m’y suis sentie tout de suite à mon aise, prête à y poser ma valise et ma vie pour quelques années. Mon coup de coeur en Sicile.
Mon moment préféré ? La baignade à la Capitenaria del Porto. Une minuscule plage d’à peine 20 mètres de long en pleine ville à proximité de la fontaine Aretusa. Il n’y avait pas une place pour poser sa serviette et pour être honnête, je n’avais pas très envie d’y aller. Mais je me suis laissée convaincre par ma tendre moitié qui faisait déjà la planche, le sourire aux lèvres, sous 42 degrés bien tassés.
Une fois dans l’eau, quand on s’éloigne un peu du bord, le point de vue sur la ville depuis la mer est incroyable. Se retrouver en suspension dans une eau fraiche à contempler les façades d’Ortigia en plein été, c’est ma définition du moment idéal. Encore aujourd’hui, c’est avec émotion que j’y repense.
Après Syracuse, nous prendrons finalement la route pour Taormine.
Taormine
Taormine, comme toute bonne petite ville de Sicile qui se respecte, est située tout en haut d’une colline. Joie. On peut s’y rendre par la route, ou en téléphérique depuis Mazzaro (grand parking payant à disposition). Le centre historique est absolument charmant. L’endroit est idéal pour déambuler en début de soirée et même dîner en terrasse dans les ruelles pavées, animées et fleuries. Nous n’avons pas eu la possibilité de visiter le théâtre grec ce jour là (parce qu’on ne s’était pas renseigné sur les horaires) et on s’est dit que ça nous ferait une excellente raison de revenir.
La curiosité est un vilain défaut nous a poussé à descendre jusqu’à Isola bella. On était donc un petit milliard de curieux à tenter de se frayer un chemin jusqu’à la plage (parce qu’une fois en bas, tu n’envisages pas de remonter sans t’être baigné avant, question de survie).
Par contre la baignade était délicieuse et les glaces aussi. Il faut avoir en tête que c’est une plage de galets et qu’il est plus confortable de porter des chaussures de plongée. Notamment pour entrer et sortir de l’eau, ça glisse et c’est plein de trous. Tu peux aussi choisir de mettre ta dignité de côté et d’y aller à 4 pattes. Personne ne te jugera d’essayer d’éviter de te casser la gueule en plein milieu de tes vacances. Certains finiront même par t’imiter en t’adressant un regard de connivence. Hors saison, ça doit vraiment être agréable.
PS : prends tes chaussures de plongée.
Cefalù
À 13h15, le thermomètre indique 44 degrés à notre arrivée à Cefalù. Il fait beaucoup trop chaud pour envisager de visiter la ville. Nous rentrons profiter de la piscine de notre hébergement et revenons en fin de journée.
Aux alentours de 20h, c’est au pas de course que nous traversons la ville pour atteindre le port avant le coucher du soleil. Et encore une fois, il sera mémorable. Mais est-ce possible d’être déçu par un coucher de soleil au bord de la mer ? La balade se poursuit sur le port et les remparts. Nous restons un moment à observer la lumière s’adoucir sur les façades claires de la vielle ville et nous repartons en quête d’une bonne adresse où diner.
Cefalù possède un charme fou, il faut y aller.
PS : il faut vraiment y aller.
Hébergements – Sicile
Notre plan, pour s’éviter la longue et pénible tâche d’avoir à sélectionner en amont des hébergements sur un itinéraire indéterminé et dans une région que l’on ne connait pas c’est de – rouuuuulement de tambouuuuur – ne booker que les premières nuits du voyage et réserver les suivantes au cours du voyage.
Je ne vais pas vous mentir, c’est à double tranchant.
La Sicile en juillet… hé bien… On a eu peur que ça tranche douloureusement. Mais comme on dit : « On est joueur ou on ne l’est pas ! »
On a joué, et on s’en est patromal sortis.
À la base, c’était aussi un peu le concept d’improviser sur l’itinéraire… Concept probablement inspiré par mon aversion pour la recherche d’hébergement… Qui est arrivé le premier l’oeuf ou la poule ? hein ?
Il y a eu des hauts et des moins hauts. J’ai sélectionné le meilleur :
Palerme
À Palerme, nous avons logé à l’appartement Domus via Schiavuzzo et c’était impeccable. La propriétaire nous a donné de très bons conseils pour profiter de Palerme. L’appartement était propre, sécurisé et bien situé. Café, climatisation et double balcon. On a trouvé des produits de première nécessité qui nous ont été bien utiles étant donné que notre valise est arrivée 3 jours après nous.
La dernière nuit, nous l’avons passée à l’Artemisia Palace. S’il est situé un peu plus loin du centre ville (15/20 min à pied), il a l’avantage de mettre à disposition un parking à proximité (gratuit si mes souvenirs sont bons). Le petit-déjeuner est un moment à ne pas rater et le personnel adorable !
Syracuse
À Syracuse, nous avons trouvé une petite pépite sur l’ile d’Ortigia. L’appartement de Maria déniché sur Airbnb est situé dans une ruelle tranquille à proximité du centre (Duomo à 300 mètres). L’appartement entièrement rénové était d’une propreté exemplaire. Il y a pas mal de très beaux biens disponibles en location sur Ortigia. Je pense qu’en anticipant un petit peu, on peut vraiment avoir le choix et pour un prix raisonnable. Celui ci ne coutait que 68 euros la nuit !
Castelluzzo (San Vito Lo Capo)
Petit coup de coeur pour le Baglio Poma (à 15 minutes de San Vito), qui nous a séduit avec son style rustique (pas facile à bien doser), sa piscine au milieu des oliviers et la gentillesse de ses propriétaires. Le « baglio » (je ne connais pas l’équivalent en français) est une construction typique de la Sicile, une sorte de ferme avec une grande cour intérieure. Nous avons adoré profiter du calme de la propriété complètement déserte au tout début du mois de juillet.
Cefalù
À Cefalù, l’une de nos dernières étapes, nous avions envie de pouvoir nous baigner pendant ces chaudes journées d’été où tu ne peux rien faire d’autre que faire la sieste… ou te baigner. Terre e Torri a fait l’unanimité de notre côté, c’est celui qu’on a préféré. La chambre, la piscine, le jardin fruitier, la disponibilité et la gentillesse des propriétaires. Côté emplacement, on va pas se mentir, c’est pas la porte à côté (de Cefalù), mais une fois qu’on y est, on n’est pas déçu du voyage !
Restaurants – Sicile
Je ne sais pas si on a eu beaucoup de chance, beaucoup de flair ou si, peu importe où tu manges en Sicile, c’est bon. Côté cuisine, la Sicile réalise un carton plein. Voici mon top 4 des adresses où nous avons mangé :
Ciccio passami l’olio – Palerme
À deux minutes à pied de notre appartement via Schiavuzzo, Ciccio passami l’olio sert des pizzas délicieuses (et pas que) en terrasse dans une ambiance familiale et festive. Une tiède soirée d’été en Italie à déguster ce que sa cuisine offre de meilleur !
La Duchessa – Palerme
La plus grande surprise culinaire du séjour ! Encore une fois, on a joué la carte de la proximité (on ne se refait pas, surtout après une journée de marche). On ne s’attendait à rien, sinon à manger quelque chose… Et c’était pas mal du tout ! La terrasse est plus agréable que l’intérieur.
Sicily – Syracuse
Je vais clairement manquer de superlatifs pour exprimer mon enthousiasme sur ce resto, alors je vais rester simple. Chez Sicily, les pizzas sont vraiment très très très très bonnes. Genre grave. Mais je ne crois pas que tu puisses concrètement tenir une mauvaise pizzeria dans ce pays. On devrait nous aussi développer une sorte d’intolérance à la mauvaise pizza. Est-ce que Pizza hut est présent en Italie …? Je vous le demande…
Ps : y’a pas de Pizza Hut en Italie.
Pasta e pasti di Musumeci Teresa – Cefalù
C’est impossible de ne pas passer devant ce restaurant en arrivant à Cefalù. Il est situé sur l’avenue principale qui traverse la ville. Déniché grâce à Tripadvisor, ce petit restaurant est clairement victime de son succès car même à 15h, il nous a fallu patienter un moment pour avoir une table.
Budget – Sicile
Pour vous donner une petite idée du coût d’un voyage (pas organisé) en Sicile, voici une petite synthèse des principaux postes de dépenses.
Nous n’avons pas cherché à optimiser sur tout, notamment sur l’hébergement (où très rapidement nous avons compris qu’une petite piscine serait vitale appréciée).
Vous noterez que le budget nourriture est manquant. Nous n’avons pas réalisé de suivi sur la nourriture et il m’est impossible de faire une estimation 9 mois plus tard… Mais cette dépense est tellement variable en fonction des habitudes de chacun que ça ne me semble pas déterminant. Tu peux manger pour 2,5€ comme pour 80€ en un repas.
Bilan de notre voyage en Sicile
L’Italie reste pour moi la destination de vacances idéale : pas de jetlag (au départ de Bruxelles), meilleure cuisine du monde, soleil et architecture à tomber.
Côté ville, j’ai eu un gros coup de coeur pour Syracuse, Cefalù et Taormine.
Nos excursions à la Scala dei Turchi et aux salines de Marsala font également partie des meilleurs moments du voyage.
La prochaine fois, on visera plutôt de partir au printemps ou au début de l’automne pour pouvoir profiter de la journée à fond sans être brider par notre envie de rester en vie.
Je ne recommanderais pas cette destination aux personnes habités par un féroce attachement aux règles du code de la route (et aux règles en général). Ce point mériterait un post à lui tout seul. Mais je vais essayer de faire court :
En Sicile, j’ai eu la sensation qu’il n’y avait qu’une seule règle collectivement partagée au volant : chacun fait ce qu’il veut (ou peut, en fonction de ses capacités à gérer son véhicule).
Les files ? C’est superflu.
Les priorités ? Une occasion de montrer ce que t’as dans le ventre.
Les limitations de vitesse ? Un concept teeeellement vulgaire !
Le chaos est particulièrement perceptible en ville où, à l’exception des feux rouges, le reste de la signalisation sert, au mieux, à décorer l’espace urbain.
Mais, il faut bien admettre que la voiture reste le moyen le plus confortable pour réaliser ce genre de circuit autour de l’île. Accrochez-vous le coeur et les nerfs, à la fin on finit même par en rire un peu (toujours en serrant les fesses).
Si tu as lu l’intégralité de cet article, bravo, parce que même moi, j’ai eu un peu la flemme de le relire ! S’il t’a plu, n’hésites pas à le partager et à me laisser un petit commentaire pour laisser une trace de ton passage ici !
À bientôt !